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09 décembre 2024

Davide Buscemi - dbuscemi@medialo.ca

« L’un des endroits les plus hantés en Amérique du Nord ! » 

La romancière et éditrice native de Ville-Marie, Amy Lachapelle.

©Photo gracieuseté, le 4 décembre 2024. 

La romancière et éditrice native de Ville-Marie, Amy Lachapelle. Son roman "Prisonnier d’une nuit" : « un roman d'épouvante pour les 9 à 12 ans ».

L’auteure Amy Lachapelle, Ville-Marienne d’origine, était présente au Salon du livre de Montréal pour promouvoir sa moisson 2024 : le troisième tome de La romance de Miss Magalie et un roman d’épouvante pour la jeunesse traitant d’un lieu hanté… Le Citoyen est allé à sa rencontre le 29 novembre à Montréal.

Le troisième tome de La romance de Miss Magalie s’intitule Confiante, je deviendrai. Cela s’adresse aux adolescents. 

Un roman d’épouvante 

Vers la mi-septembre, un autre roman jeunesse paraissait : Prisonnier d’une nuit. Un périple singulier. « C'est un roman d'épouvante pour les 9 à 12 ans. Je me suis inspirée de la vieille prison d’Ottawa que j’ai visitée : mon beau-fils voulait faire le circuit et trouver des fantômes (rires) », raconte Mᵐᵉ Lachapelle. 

Cette dernière a emménagé à Ottawa, il y a un an et demi. « Dans l’ancienne prison, j'ai découvert que c'était aussi une auberge et qu’on pouvait y passer la nuit. C'est, semble-t-il, l’un des endroits les plus hantés en Amérique du Nord. Je me suis donc dit quelle belle scène de livre à écrire », poursuit-elle. 

« Un grand attachement à la région » 

Amy Lachapelle a quitté l’Abitibi-Témiscamingue voilà une dizaine d’années. «  Je viens de là. Je suis partie pour les études, j’y suis retournée parce que je m'ennuyais de la région. Puis, j’en suis repartie : mon conjoint est militaire et il n’y a pas de base militaire en Abitibi-Témiscamingue. » 

« Mais ma famille est encore là-bas. La famille de mon conjoint aussi. Par conséquent, on y va de façon régulière. J’ai un grand attachement à la région. Éventuellement, un jour, j'aimerais y retourner. Il y a beaucoup d'avantages à rester là-bas : l’esprit communautaire, le plein air, etc. Tout ça me manque », confesse-t-elle. 

Parmi ses ouvrages, l’on trouve Une fois de trop, en lecture obligatoire dans plusieurs écoles secondaires témiscabitibiennes. Le thème est l’alcool au volant. « L’histoire se passe au Cégep de Rouyn-Noranda. Le livre a été réédité. On l'a remis au goût du jour. Ça a super bien fonctionné », s’enorgueillit la romancière. 

« Un lien social » 

En parallèle, Amy Lachapelle continue son activité d’éditrice par choix. « J'aime beaucoup le volet édition. J'aime ça : travailler avec les auteurs, les illustrateurs ; faire la promotion des livres. Je me vois mal arrêter d'avoir un lien social. Écrivain, c’est un travail solitaire, et j’suis une petite bibite sociale  », s’esclaffe-t-elle. 

Elle ne calcule pas la quantité d’exemplaires vendus. « L'écriture, c'est quelque chose qui me fait plaisir. Les ventes, ce n'est pas quelque chose que je suis de très près. Je n’écris pas pour ça », ajoute-t-elle d’un même souffle. 

C’est aussi à Ville-Marie que fut fondée, en 2006, la maison d’édition « Z'ailées » par Karen Lachapelle, sa propre sœur. C’est elle qui a poussé Amy à écrire. 

L’entreprise est spécialisée en littérature jeunesse. Ils éditent une quinzaine de nouveautés annuellement.  C’est la série du Monde de Khelia qui fit connaître Amy Lachapelle à partir de 2008. Un beau succès. « J'en ai vendu 35 000-40 000 copies », estime cette quadragénaire. 

Ses romans grand public 

C’est sous la houlette d’une autre maison d’édition (Libre Expression) que la Témiscamienne écrivit trois romans (2018, 2019, 2021) destinés à un public adulte : Toi et moi ça fait six, Le début des petites étincelles et Les nouveaux petits souliers dans l’entrée

C’est une expérience à renouveler. « Je ne suis pas en écriture sur un roman pour adultes présentement, mais j’aimerais en écrire d'autres. C’est juste qu’on parle de livres beaucoup plus volumineux. Ça prend beaucoup plus de temps et, malheureusement, j’en ai peu », confie-t-elle. 

Le titre de son premier opus grand public se réfère à sa vie de belle-maman de quatre enfants et de leur père. « C'est avec ça que j'ai plongé dans la littérature », conclut Amy Lachapelle. 

La Témiscamienne présente une œuvre féconde forte d’une quarantaine de publications essentiellement pour la jeunesse : les 6 à 17 ans.

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